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Magnifique enchaînement ! Après le « méditant de la falaise », de la semaine dernière, surgit le Sacré, l’Amour, dont le doré est une des émanations. Médi-tant ce n’est pas tant médire le monde mais l’Aimer. Mais avant cela le méditant de la falaise aux yeux noirs, nous rappelle que la chute, que les larmes de contrition, la douleur-d’où le leurre, précèdent souvent le surgissement du Sacré. Qu’il est difficile voir impossible d’atteindre le lieu intime où le divin rejoint et se donne à l’homme « nu » avant de s’orienter comme les Tournesols, de résister comme la Joubarde Ciliée et de se purifier dans les eaux claires de la Sagne! ( cf œuvres des précédentes semaines). Il me semble alors que méditer c’est entendre une voix dans le bruit d’un silence en poussière, voir le monde à la lumière d’une bougie, l’infini dans un grain de sable, l’éternité dans une seconde.

Dans la septième sourate nous trouvons que « seul l’homme parvenu au plus bas du plus bas peut rebondir à la cime des lumières ».

À celui rendu capable de voir le sacré, celui dont le regard est débarrassé de ses poutres, qui nous donnent une vision préfabriquée, la nature nous montre et nous enseigne, la Vie, une relation de complétude d’être un être. L’attente, l’espoir ne sont plus une mise en conformité du monde extérieur par rapport à nous-même, mais une conformité fondée dans une relation personnelle et vivante à l’être et dans une relation de complétude avec tout ce qui vit.

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Oh ouiiiiiiiii ...reliance avec les éléments....toujours aussi agréable a " scruter" tes peintures....j aime cette couleur.... bravo

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